A (ré)écouter Agnès Desarthe et David Lescot
Si vous n'avez pas pu écouter le mercredi 20 mai 2009 Agnès Desarthe et
David Lescot dans l'émission de Kathleen Evin sur France Inter
"L'Humeur vagabonde" cliquer sur le curseur ci-après, puis écoutez 52 mn d'émission à ne pas manquer
:

Agnès Desarthe pour son dernier livre « Le
remplaçant » éditions de l’Olivier,

Isaac Bashevis Singer, bien qu’habitant New York, a toujours écrit en yiddish. Car, disait-il, le yiddish est ma patrie, la langue
ayant survécu à la disparition des lieux et de leurs habitants. Et, de fait, le petit peuple de la rue Krochmalna, comme les membres de la famille Moskat, vivent pour toujours dans les
merveilleux récits de Singer. Le roman devient le véritable livre d’heures d’une mémoire saccagée. Et notre propre mémoire s’y nourrit plus charnellement que dans l’histoire
officielle.
Agnès Desarthe a le sentiment de venir de là justement, de ces livres-là, de ces histoires-là, de cette littérature où, « comme dans les rêves, la mort n’existe pas ». Après six romans et un essai, elle publie aujourd’hui aux éditions de l’Olivier un livre que l’on ne peut pas définir. « Le remplaçant », est écrit en hommage à son vrai-faux grand père, Bouz Boris Baruch, qui n’était pas le père de sa mère, celui-ci ayant péri à Auschwitz en 1942. Portrait, donc, mais aussi rêverie, conte, essai sur la mémoire, la bonté, l’humanité, sur ce qui est nécessaire et ce qui nous fait survivre, en d’autres mots : un magnifique éloge de la littérature.
Agnès Desarthe a le sentiment de venir de là justement, de ces livres-là, de ces histoires-là, de cette littérature où, « comme dans les rêves, la mort n’existe pas ». Après six romans et un essai, elle publie aujourd’hui aux éditions de l’Olivier un livre que l’on ne peut pas définir. « Le remplaçant », est écrit en hommage à son vrai-faux grand père, Bouz Boris Baruch, qui n’était pas le père de sa mère, celui-ci ayant péri à Auschwitz en 1942. Portrait, donc, mais aussi rêverie, conte, essai sur la mémoire, la bonté, l’humanité, sur ce qui est nécessaire et ce qui nous fait survivre, en d’autres mots : un magnifique éloge de la littérature.
Le reportage
Judith Soussan:

Une déambulation dans les univers des deux auteurs, donc, en sautant du coq à l'âne... comme dans les souvenirs d'enfance.
David Lescot a reçu le "Molière de la révélation théâtrale" en avril 2009.
Il est à l'affiche avec La commission centrale de l'enfance du 18 au 20 juin aux Scènes du Jura, les 4 et 5 juillet à la Maison du comédien à Alloues (Charentes) et à partir du 25 septembre au Théâtre de la ville à Paris. Avec sa pièce L'européenne, le 22 septembre au Théâtre de la ville à Paris.
Les textes de David Lescot sont publiés chez Actes Sud Papiers.
Agnès Desarthe rencontrera ses lecteurs le Jeudi 11 juin à
18heures
à La librairie Maruani 171, bd Vincent Auriol 75013 - Paris (M° Nationale ou Place d'Italie, Bus 27 "Les Alpes")
à La librairie Maruani 171, bd Vincent Auriol 75013 - Paris (M° Nationale ou Place d'Italie, Bus 27 "Les Alpes")