Domaine Yiddish

Publié le par AACCE

Quelques traductions d'œuvres du répertoire classique Yiddish.

Louba WOLF possédait parfaitement plusieurs langues, elle a entrepris la traduction en français, d’œuvres du répertoire classique yiddish (parfois écrits en russe ou en allemand…). Elle n’a malheureusement pas eu le temps de publier l’ouvrage qu’elle projetait, mais nous disposons des textes publiés ici ou là, principalement dans la “ PRESSE NOUVELLE HEBDOMADAIRE ” ainsi que de nombreux manuscrits.

         Le texte qui suit date de 1972.  

 

 “ Le regain  d’intérêt pour le yiddishkeit manifesté par les jeunes à la recherche de leurs racines et de leur identité m'a incité à faire publier un recueil de ces nouvelles. Il faut faire savoir un certain nombre de choses : Gorki disait: "Une littérature qui possède des écrivains comme Cholem Aleichem mérite de tenir un rang d'honneur dans la littérature mondiale". Dernièrement, le hasard me mit entre les mains un article de Herman HACKEL, linguiste et critique littéraire autrichien qui parle de la littérature yiddish en termes particulièrement  élogieux. Le yiddish est pour lui une langue souveraine, riche en moyens d'expression qui a créé des valeurs culturelles inestimables. Il parle avec admiration des Juifs de l'Est et de leur apport considérable à la culture universelle. Il nous dit qu'entre 1880 et 1940,  le nombre d'écrivains, venus de l'Europe de l’Est en Amérique s'élève à 800. 

Ce chiffre est pris dans l'Almanach IKUF de 1961 . Herman HACKEL tient la littérature lyrique juive pour la plus belle du monde (une des plus belles du monde). Charles DOBZINSKI nous fait découvrir dans son anthologie, 84 poètes qui s'expriment avec beaucoup de talent dans tous les genres. En 1937, il y avait en Pologne 100 hebdomadaires, 85 mensuels et 27 quotidiens en langue yiddish. Quel autre petit peuple opprimé peut s’enorgueillir d'une aussi riche floraison? Cette littérature, une des plus populaires qui soient nous est par cela même attachante et chère. Qui plus est, en dépit de l'élite intellectuelle et des écrivains aristocrates qui répudiaient le yiddish, se détournaient avec dédain de ce jargon et n'écrivaient que dans la langue des Ecriture Saintes: l'hébreu, ces écrivains yiddish ont su créer une littérature qui nous procure toujours des moments de délectation sublime.  

Assassinée, faut-il qu'elle tombe dans l'oubli? ”

 

Quelques auteurs - quelques textes

 

 

- Der Tunkeler

- Cholem Aleikhem

- Moïché Nadir

- Itzik Mangher

*****************************************************************

- Mendéle

 - Peretz

 - Cholem  Ash

 - Avrom Reiser

 - Ephraïm Kaganowski

 

- .......

Publié dans aacce

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article