Pourim
JUDAïSME
Hourra ! Pourim arrive ! Pourim tombe cette année le dimanche 4 mars (lundi 5 à Jérusalem).
Depuis toujours, les Juifs ont pour tradition de s'envoyer des friandises en souvenir du miracle où le Peuple Juif été sauvé de la destruction TOTALE à l'époque de l'Empire Perse.
Joyeux Pourim !
http://www.archive-host.com/membres/up/2022272012/pourim.pps (klic klic)
Pourim et le livre d’Esther
Le livre d’Esther relate comment, grâce au courage d’une jeune femme juive, Esther, qui était devenue l’épouse du roi Harachberoch (Assuérus), secondé par son oncle Mordékhaï et la ferveur des juifs, le peuple put échapper au plan d’extermination qu’avait ourdi contre lui Aman. "Les juifs reconnurent et acceptèrent pour eux, pour leurs descendants et pour tous ceux qui se rallieraient à eux l’obligation immuable de fêter ces deux jours-là, suivant la teneur des écrits et à la date fixée année après année, de commémorer et de célébrer ces jours de génération en génération... (Esther, IX : 27, 28).
A la suite de la destruction du premier Temple de Jérusalem, nombre de juifs immigrèrent vers la Babylone antique et s’y installèrent. A cette époque l’empire babylonien rayonnait sur toute la région. Le Roi de Babylone, Harachberoch (Assuérus) avait pour Premier Conseiller Aman qui avait en charge toute l’administration du royaume. Celui-ci avait envers les juifs, qui refusaient de s’incliner devant nul autre que D., des sentiments peu louables. Ils faisaient l’objet de nombreuses brimades et discriminations de sa part.
A l’époque le chef de la communauté juive, était Mordékhaï, il menait la lutte contre le régime discriminatoire qui était imposé par Aman aux juifs. Pour Aman, ce dernier était l’ennemi public numéro 1 qui bravait ses ordres et décrets.
Mordékhaï était le cousin d’Esther. Cette dernière était d’une beauté incroyable. Beauté qui ne laissait indifférents ni les juifs ni autres habitants du royaume. Esther était très affectée des brimades que subissait son peuple. Un jour, elle apprit que le Roi recherchait une épouse, et que pour l’occasion, il avait convié les plus belles femmes du royaume à venir danser devant lui.
Esther, consciente de sa beauté, décida de participer au concours et ce, malgré le refus de Mordékhaï. Elle était persuadée que la seule solution pour atténuer le malheur de son peuple était de devenir Reine et épouse de Harachberoche.
Le plan imaginé par Esther fonctionna à merveille. Le Roi n’eut aucun mal à choisir son épouse. Esther était la plus belle et la plus gracieuse des femmes qui se produisirent devant lui.
Depuis qu’Esther était devenue Reine de Babylone, elle n’hésita pas à intercéder auprès du Roi pour aider son peuple à vivre mieux dans son exil. Ces interventions sans cesse répétées irritèrent au plus haut point Aman, qui y voyait de véritables limitations à son pouvoir. Dans le même temps Mordékhaï déjoua un complot contre le roi sans que celui-ci ne l’apprenne.
Aman voyant son influence auprès du Roi décroître entreprit une véritable politique d’extermination des juifs vivants dans toutes les provinces du royaume. Il arrêta plusieurs fois Mordékhaï et le jeta en prison. Mais à chaque fois Esther jouait de son influence auprès du Roi et obtenait l’annulation des décrets pris par Aman.
Excédés, Aman et ses collaborateurs envisagèrent de procéder à l’extermination de tous les juifs du royaume et de pendre Mordékhaï. Mais ce projet arriva jusqu’aux oreilles de quelques compagnons de Mordekhai qui, une fois averti, partit prévenir Esther.
La Reine comprit immédiatement qu’il fallait en finir avec Aman. Elle demanda à tous les juifs d’observer un jeûne de trois jours pour exprimer leur ferveur à D.. Elle organisa un festin ou elle invita le roi et son conseiller Aman. Le roi ne pouvant trouver le sommeil par la suite demanda lecture des annales du royaume. Il apprit alors que Mordekhai lui avait sauvé la vie. Il demanda alors si ce citoyen si bienveillant envers lui avait été récompensé. Il apprit que non seulement rien n’avait été fait pour Mordekhai, mais qu’en plus celui-ci devait être pendu le jour de l’extermination des juifs. Le Roi surprit Aman dans la cour du palais. Il lui demanda ce qu’il convenait de faire pour honorer le plus loyal de ses sujets. Aman pensant qu’il s’agissait de lui, indiqua que le seul honneur digne d’un tel exemple fût de le traiter comme un prince. Le roi lui demanda également ce qu’il devait faire pour punir quelqu’un qui voudrait attenter à sa vie. Sans hésiter il lui dit que la potence dressé sur la place de la ville serait un juste châtiment. Le roi l’écouta. Alors qu’il devait être pendu sur la potence dressé la veille par les sbires d’Aman, Mordekhai fut habillé des plus beaux atours du roi et parada sur son cheval pendant qu’Aman fût pendu et sa descendance et ses complices massacrés.
Une nouvelle ère de paix et de prospérité commença alors pour les juifs de Babylone.
La fête de Pourim est le 14 Adar, et est précédée la veille, du jeûne d’Esther, en souvenir des trois jours de jeûne observés par Esther et tous les juifs avant que cette dernière n’aille demander grâce au roi pour son peuple. A l’issue du jeûne, après l’office du soir, on lit à la synagogue le livre ou le rouleau d’Esther (mégilat Esther), lecture renouvelée le lendemain matin. Au nom exécré de Aman les enfants agitent leurs crécelles et font du bruit.
Il est d’usage d’envoyer, le 14 Adar de menus cadeaux aux proches et aux pauvres : "C’est pourquoi les juifs (...) font du quatorzième jour du mois d,Adar un jour de joie, de festin, un jour de fête, et s’envoient réciproquement des cadeaux. (Esther, IX, XIX).
Pourim, qui signifie "sort" est la fête du renversement : renversement de situation pour les juifs, inversion de l’ordre ordinaire lorsque Aman, le puissant conseiller, est contraint de faire honneur au simple juif Mardoshé, en le promenant vêtu des plus beaux atours du roi ; celui qui devait être tué est honoré (Mardoshé), celui qui devait être honoré (Aman) est tué. Ainsi, se sont installés des usages conformes à l’esprit de cette fête ( jeux de hasard, déguisements, etc...). On se départit du sérieux habituel, et on prend même le contrepied de certaines habitudes : dans un passage du traité talmudique Méguila, il est conseillé de s’énivrer jusqu’à ne plus savoir si on est en train de bénir Mardoshé ou de maudire Aman.
(Article emprunté à vanille 2004 ! sans le lui demander)
Pour les amateurs de BD
http://www.archive-host.com/membres/up/2022272012/pourimesther.pdf (klic klic)
Puisque je vous le dis ‘depuis si longtemps !
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&mc=pourim&num_notice=1&total_notices=3 (klic klic)
Pour ceux qui désirent en savoir plusss mais vraiment PLUSSS
http://www.ina.fr/archivespourtous/?vue=notice&from=fulltext&full=pourim&num_notice=2&total_notices=3 (klic klic)
http://magnificat.ca/textes/bible/esther.htm
Jean-Pierre